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  • Homo? Bi? Hétéro? Une étude américaine vient de prouver que la réponse pouvait être très facilement révélée grâce à la prunelle de nos yeux...

    Croyance populaire ou réalité? Nos pupilles se dilateraient à la vue de personnes nous attirant sexuellement, dévoilant immanquablement notre orientation sexuelle. Pour vérifier cete théorie, des chercheurs de l'Université Cornell ont soumis 325 volontaires des deux sexes à des vidéos érotiques et mesuré la dilatation de leurs pupilles grâce à des lentilles infrarouges.

    Désir sexuel flexible
    Sans grande surprise, les hétérosexuels masculins ont réagi à la vue des femmes tandis que les homosexuels réagissaient à la vue des hommes. Les femmes hétérosexuelles en revanche ont montré des réponses pupillaires aux vidéos mettant en scène les deux sexes, confirmant selon les auteurs de l'étude, l'existence d'une sexualité différente de celles des hommes. «Un désir sexuel flexible n'est pas réservé aux femmes, certains hommes le possèdent aussi» Les femmes homosexuelles étaient en revanche plus proches des hommes, avec des réponses plus nettes aux vidéos érotiques montrant des femmes. Quand aux hommes bisexuels, ils étaient attirés par les deux sexes, contrairement à ce qui était envisagé dans les études antérieures.

    «Nous avons montré qu'un désir sexuel flexible n'est pas réservé aux femmes, que certains hommes le possèdent aussi et qu'on peut le voir dans leurs pupilles», explique Ritch Savin-Williams, l'un des deux coauteurs de l'étude publiée dans la revue scientifique PloS ONE.

    Détecter les homos
    Diverses études ont été menées ces dernières années sur l'orientation sexuelle, mais elles étaient fondées sur l'évaluation de l'excitation génitale, moins aisée à réaliser.

    Les réponses papillaires aux stimuli sexuels avaient été utilisées par le gouvernement canadien entre les années 1950 et 1970 pour tenter de détecter les homosexuels, alors considérés comme une menace nationale. Mais l'expérience avait été un échec en raison de la difficulté à mesurer précisément la dilatation et du manque d'empressement des volontaires à y participer, rappelle aussi l'étude.

    Photo d'illustration : Fotolia.


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  • La célèbre rédactrice mode Anna Piaggi, aussi respectée qu’excentrique, est décédée mardi à son domicile milanais. Elle avait 81 ans.

     

    Anna Piaggi. L’arc en ciel de la mode s’est effacé

    Extravagante. Si l’on devait définir Anna Piaggi par un mot, ce pourrait être celui-ci. Mais il serait évidemment réducteur. La célèbre journaliste mode italienne s’est éteinte ce mardi à son domicile milanais, à l’âge de 81 ans. Anna Piaggi, c’était ce petit bout de femme multicolore – y compris sa mèche bleue et son maquillage digne d’une voiture volée - et aux couvre-chefs improbables que l’on ne pouvait pas rater au premier rang des défilés. Des chapeaux fantaisistes dont Anna Piaggi avait confié à Stephen Jones le soin de donner libre court à son imagination.

    Anna invente la mode

    C’était aussi une grande amie de Karl Lagerfeld, qui lui a même consacré un livre, «Anna-chroniques de 1986», auquel elle avait collaboré. «Anna invente la mode» disait d’elle le Kaiser, comme le rappelle VanityFair.it. En tant que rédactrice du magazine «Vogue» italien, elle fut l’une des premières à faire l’apologie du vintage. Avant-gardiste et originale à souhait, elle était adorée ou détestée, mais nombre de couturiers se sont inspirés de son style unique pour transcender leur imagination. Elle s’était imposée, au fil des années, comme une muse et une icône.

     

    Née en 1931 à Milan, Anna Piaggi commença comme traductrice chez Mondadori avant de devenir chroniqueuse mode dans les années 60 pour Arianna, le premier magazine féminin italien, puis de rejoindre «Vogue Italia» dans les années 70 et le «Vanity Fair» italien la décennie suivante. Mariée au célèbre photographe italien Alfa Castaldi, elle avait fait l'objet en 2006 d'une rétrospective intitulée «Anna Piaggi, Fashion-ology» au Victoria & Albert Museum de Londres selon qui sa garde-robe était alors composée de plus de 2800 robes et de 265 paires de chaussures.

    «Avec elle, un symbole disparaît, un personnage clé (…) un mythe», lit-on aujourd’hui sur le site Vogue.it, selon qui «son opinion était toujours intelligente et réfléchie». Anna Piaggi était l’incarnation de l’excentricité créatrice. Elle était hyperbolique et audacieuse... Quelle idée de vouloir la définir en un mot.Point final

    Par Massimiliano Corteglioni - photographies : D.R.


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